"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, mais pour l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue" aurait affirmé Einstein. L’actualité fournit trois exemples qui confirment l’hypothèse sur le caractère infini de la bêtise humaine. Il y a d’abord cette photo qui parle d’elle-même. Enlever la pelure des bananes, les coucher sur une barquette de styromousse et les envelopper dans une pellicule plastique. Belle stratégie de mise en marché! Il y a ensuite cette légende urbaine qui circule sur Internet depuis plus d’un an. Elle concerne la ville de Rimouski et un illustre collègue chercheur de réputation internationale qui s’est dévoué au développement de son champ de recherche, de son université et de sa région. La ville de Rimouski a publié un communiqué pour faire le point sur cette infamie. Il y a enfin ce chic type de l’armée canadienne. Il a publié ceci sur FaceBook lors des manifestations étudiantes et il n’a pas été inquiété par son employeur jusqu'à maintenant: "Only the strong survive, les petits communistes trop fifi, vous manifestez, bin assumez. Il faudrait un système national-socialiste [pour envoyer] au camp de concentration les faibles" (source). Le monde est fou, c’est ce qu’on en dit, mon chum pis moué… (Beau Dommage). Source de la photo. Jean Bernatchez
Des professeures et professeurs de l'Université du Québec à Rimouski partagent leurs découvertes, leurs analyses, leurs créations et leurs opinions sur différents enjeux de société dans des billets qui comptent 1000 caractères.
J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Si une image vaut 1000 mots, alors une idée doit bien valoir 1000 caractères. Mais ai-je suffisamment de caractères pour avoir des idées? Ai-je même assez d’idées pour qu’on souligne mon caractère? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Saurais-je être l’intellectuel synthétique que la société des réseaux sociaux s’attend que je sois? Me laisserais-je prendre de profil sur Facebook? Fera-t-on de moi le tweet de service? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. La pensée critique peut-elle s’accommoder d’un tel manque de caractères? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. C’est trop peu et en même temps beaucoup trop. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Zut, je viens d’en échapper une poignée de plus. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Je les ai sur le bout de la langue. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Je n’en ai plus un seul. Dites, vous n’en auriez pas de trop? J’aurais quelque chose à dire. Julien Goyette
samedi 22 septembre 2012
Deux choses sont infinies
"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, mais pour l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue" aurait affirmé Einstein. L’actualité fournit trois exemples qui confirment l’hypothèse sur le caractère infini de la bêtise humaine. Il y a d’abord cette photo qui parle d’elle-même. Enlever la pelure des bananes, les coucher sur une barquette de styromousse et les envelopper dans une pellicule plastique. Belle stratégie de mise en marché! Il y a ensuite cette légende urbaine qui circule sur Internet depuis plus d’un an. Elle concerne la ville de Rimouski et un illustre collègue chercheur de réputation internationale qui s’est dévoué au développement de son champ de recherche, de son université et de sa région. La ville de Rimouski a publié un communiqué pour faire le point sur cette infamie. Il y a enfin ce chic type de l’armée canadienne. Il a publié ceci sur FaceBook lors des manifestations étudiantes et il n’a pas été inquiété par son employeur jusqu'à maintenant: "Only the strong survive, les petits communistes trop fifi, vous manifestez, bin assumez. Il faudrait un système national-socialiste [pour envoyer] au camp de concentration les faibles" (source). Le monde est fou, c’est ce qu’on en dit, mon chum pis moué… (Beau Dommage). Source de la photo. Jean Bernatchez
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire