Anik Meunier de l’UQAM et Jean-François Piché de la CSQ
signent Une histoire du syndicalisme enseignant publiée dans la collection Publics
et culture des PUQ. Complémentaires aux ouvrages conventionnels, les livres de
cette collection misent sur l’iconographie (photos et documents d’époque) pour
captiver le lecteur. Les textes ne sont pas très développés, mais suffisent
pour rendre compte du contexte, en autant que l’on ait des connaissances
préalables sur le sujet. On retient de cette lecture: le rôle déterminant de
cette pionnière du syndicalisme enseignant qu’est Laure Gaudreault; la
discrimination quant au salaire des enseignants justifiée par le genre ou le secteur
(rural – urbain); le fait qu’avant 1967, une institutrice enceinte était
congédiée; la première négociation nationale de la fin des années 1960; le
temps court entre l’adhésion aux principes du syndicalisme catholique et l’adhésion
aux principes du syndicalisme ouvrier mâtiné de marxisme. Des synthèses claires permettent
de comprendre les résultats de toutes les négociations collectives. L’ouvrage –
à lire, sans nul doute – a été rédigé à partir du contenu d’une exposition de l’Écomusée
du fier monde. Jean Bernatchez
Des professeures et professeurs de l'Université du Québec à Rimouski partagent leurs découvertes, leurs analyses, leurs créations et leurs opinions sur différents enjeux de société dans des billets qui comptent 1000 caractères.
J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Si une image vaut 1000 mots, alors une idée doit bien valoir 1000 caractères. Mais ai-je suffisamment de caractères pour avoir des idées? Ai-je même assez d’idées pour qu’on souligne mon caractère? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Saurais-je être l’intellectuel synthétique que la société des réseaux sociaux s’attend que je sois? Me laisserais-je prendre de profil sur Facebook? Fera-t-on de moi le tweet de service? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. La pensée critique peut-elle s’accommoder d’un tel manque de caractères? J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. C’est trop peu et en même temps beaucoup trop. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Zut, je viens d’en échapper une poignée de plus. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Je les ai sur le bout de la langue. J’ai 1000 caractères pour dire quelque chose. Je n’en ai plus un seul. Dites, vous n’en auriez pas de trop? J’aurais quelque chose à dire. Julien Goyette
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